La garde des enfants est le talon d’Achille de tout divorce. Parce qu’ils sont les premières victimes de la rupture conjugale, il appartient aux parents de leur procurer le nécessaire pour qu’ils ne soient pas affectés psychologiquement du changement de la situation. Le ministère de la famille a bien pensé à ces innocents et a pris certaines mesures pour freiner tous ce qui est susceptible à les troubler et à les priver de la tendresse maternelle et de l’amour paternels.
La coparentalité
On a ainsi pensé a instauré ce qu’on désigne par la coparentalité. Pour ce faire, on a créé deux systèmes en vertu des quels il serait possible de fixer les modalités de la résidence d’un enfant.
- Une résidence fixée chez l’un des parents de façon quotidienne avec le droit de visite et d’hébergement pour l’autre parent.
Ou
- Une résidence en alternance chez les deux parents
La fixation de la résidence de l’enfant
Les époux doivent se mettre d’accord sur les modalités de la garde des enfants et la résidence fixée avant le divorce, c'est-à-dire dès qu’ils entament la procédure, et dans la convention préparée par l’avocat ou le JAF ils doivent mettre les points sur les i.
La garde alternée
Aujourd’hui un couple sur 10 opte pour la garde alternée ,et ce, pour assurer le bien-être de leurs enfants. Toutefois, bien que ce consensus semble égalitaire, il peut avoir des conséquences néfastes sur la psychologie des enfants encore bébé.
Il faut donc le laisser vivre avec sa maman d’abord parce que ça ne sert rien de le tirailler entre ses parents puisqu’il n’a pas encore la capacité de se souvenir du parent dont il est séparé.
Le mieux est d’introduire l’alternance, dès qu’il commence à réclamer lui-même la présence de son père ou de sa mère, mais à petites doses.
La garde alternée exclut généralement le versement d’une pension alimentaire puisque les parents assument à tour de rôle les dépenses de leurs enfants et subviennent à tous leurs besoins.
Que faire si votre conjoint vous interdit de voir votre enfant et le manipule contre vous ?
Le code pénal a prévu les mesures à prendre en cas d’irrespect du droit de visite d’un enfant. Il s’agit du délit de la non-présentation d’enfant et qui est une infraction passible d’un an de prison et une amende de 15000 €.